Compte rendu du Conseil CPAS du 2 mars 2023
Les membres du Conseil prennent connaissance d’un rapport sur la médiation de dettes rédigé par les services. Les personnes en difficulté sont entre autres celles qui sont devenues malades ou ont perdu leur emploi et n’ont plus qu’un revenu de remplacement qui ne leur permet plus de faire face à leurs dépenses. Il y a aussi les jeunes qui sont plus nombreux qu’avant à avoir des problèmes de dettes. Enfin le service social remarque une tendance accrue à emprunter de manière inconsidérée : ainsi des ménages avec deux salaires peuvent aussi se retrouver dans une situation de surendettement. Pour cette raison, le service social plaide pour une formation dès le plus jeune âge : mieux vaut prévenir que guérir. Par ailleurs le rapport signale que certaines allocations sociales ou les revenus d’insertion sont versés avec retard, ce qui peut conduire à des situations compliquées à gérer pour les personnes qui sont pendant trop longtemps sans aucun revenu. Les huissiers pratiquent aussi quelquefois des tarifs excessifs. Enfin, il y a des différences de qualité entre les médiateurs de dettes eux-mêmes.
La fraction PK-KU s’inquiète de savoir si ce service pourra continuer à fonctionner étant donné que plusieurs personnes du service social ont démissionné ou sont en congé de maladie de longue durée. La Présidente nous sert sa réponse standard : rien d’alarmant, on va recruter, on va solliciter une aide extérieure, on espère ceci ou cela. Hélas, la situation se dégrade de mois en mois, inutile de se voiler la face.
Le service fédéral Fedasil a rehaussé les montants des allocations destinées aux réfugiés en attente de décision sur leur statut. Le Conseil approuve les modifications à apporter au règlement.
L’administration a fourni des efforts considérables pour rédiger un rapport critique indiquant les forces et les faiblesses de l’organisation. Parmi les points intéressants signalons que l’administration se propose de développer une politique de participation citoyenne et de répertorier les subventions possibles pour que notre commune puisse y faire appel en temps utile. La pénurie de personnel reste le talon d’Achille. Une politique de “back-up” (désigner quelqu’un qui reprend les tâches d’une personne qui tombe malade ou quitte l’organisation) est mise en place, mais elle n’est efficace que lorsque les services comptent suffisamment de personnel, ce qui n’est visiblement pas le cas au CPAS.
Le Conseil marque son accord à la politique d’investissement de Prolocus (“2e pilier” des pensions de retraite du personnel communal non statutaire).
Enfin le Conseil vote en urgence un crédit destiné à payer des étudiants qui ont terminé leur cursus mais doivent encore déposer leur mémoire. A défaut de trouver des diplômés ou des professionnels expérimentés, le CPAS a recours à ces étudiants qui peuvent nous dépanner au moins provisoirement.
Prochain Conseil CPAS : 30 mars 2023