Compte-rendu du conseil CPAS du 1er octobre 2020

Cela devait être le début d’une nouvelle période pour les autorités locales. Kraainem avait en effet reçu le feu vert pour que ce conseil se réunisse en présentiel, une première depuis mars 2020 et le début de la crise du covid. Malheureusement, plusieurs conseillers étant placés en quarantaine, le CPAS s’est finalement réuni en vidéoconférence. Mais qu’à cela ne tienne, c’est de toute manière un net progrès : tout comme le conseil communal deux jours plus tôt, ce conseil pouvait être suivi par le public, via un streaming !

Pour rappel, contrairement à la commune, au CPAS, Pro Kraainem/Kraainem-Unie avec 4 conseillers sur 9 n’a pas la majorité, et s’efforce d’exercer une opposition constructive.

Le conseil débute par un point particulièrement important, à savoir l’élaboration du règlement d’ordre intérieur. Si la plupart des (nombreuses !) remarques formulées par Pro Kraainem/Kraainem-Unie semblent acceptées sans trop de difficultés, l’article 34 provoque les débats. Celui-ci prévoit purement et simplement le doublement des jetons de présence pour les réunions du bureau permanent. En cette période troublée et dans un organe ayant pour vocation d’aider les plus démunis, Pro Kraainem/Kraainem-Unie reste totalement perplexe. Rien ne justifie une telle augmentation par rapport à la législature précédente ! Vu le nombre de remarques formulées, le texte est jugé non prêt, le vote est donc remis au prochain conseil.

Après avoir pris connaissance des comptes du premier semestre de 2020, le conseil est amené à se prononcer quant à l’utilisation des cartes essence au sein des organes communaux. En soi, il est étonnant que ce point aboutisse au CPAS et non au conseil communal, étant donné qu’il s’appliquerait à l’ensemble des services. Quoi qu’il en soit, Pro Kraainem/Kraainem-Unie relève de grosses lacunes dans la proposition : pas de limites (en km ou en termes géographiques), pas de sanctions, pas une ligne quant au contrôle de ces règles, l’ensemble ressemble à une coquille vide. Ici encore, face au nombre important et à la pertinence des remarques formulées, la majorité DéFI-MR n’a d’autre choix que de reconnaître que le texte n’est pas prêt, ce dernier est donc remis au conseil suivant.

Vient ensuite la désignation d’un remplaçant au « beheerscomité » de Haviland. Philippe de Posson (Kraainem-Unie) ayant cédé sa place au sein du conseil CPAS à Colette Storms, il semble logique que le poste revienne de droit à cette dernière. Pro Kraainem/Kraainem-Unie doute d’ailleurs qu’un nouveau vote soit nécessaire dans la mesure où les postes dans les différentes intercommunales ont été répartis de commun accord avec DéFI-MR en début de législature. De toute évidence, DéFI-MR ne l’entend pas de cette oreille, et propose la présidente DéFI, Françoise de Vleeschouwer. En définitive, la présidente est unilatéralement désignée par la majorité, ce qui met à mal les accords entre tous les partis, établis en début de législature.

En fin de conseil, Kraainem-Unie demande l’ajout de deux points : Colette Storms (Kraainem-Unie) commence par s’étonner du fait que toutes les pièces de son dossier ont été portées à la connaissance de l’ensemble des conseillers CPAS, alors que les autres mandataires – conseil CPAS et conseil communal – n’ont pas subi un tel traitement. Il n’y a pas vraiment de réponse claire à ce sujet.

Damien Filippi (Kraainem-Unie) clôture les points de cette séance en parlant d’un projet relatif aux « wijkwerkers » (justement !), et particulièrement de la possibilité de proposer des cours d’informatique pour les demandeurs d’emploi de la commune.

Après 1h40 de débat où seuls les membres de Pro Kraainem/Kraainem-Unie ont soulevé des remarques, la séance est levée.

Le conseil CPAS peut à tout moment être suivi ici : https://www.youtube.com/watch?v=fHaM35Wu5hw