Nuisances aériennes : position de Kraainem-Unie
14 associations locales de défense des riverains contre les nuisances aériennes ont présenté le 7 mars 2017 à la presse leur position commune, à l’initiative entre autres de l’UBCNA-BUTV.
Cette conférence rappelait essentiellement deux points fondamentaux :
• La suppression effective d’ici fin 2019 de tous les vols nocturnes entre 22h et 7h
• La limitation définitive du nombre de vols annuels à Brussels Airport à 220.000 mouvements par an d’ici la fin 2019
Nous l’avons répété à plusieurs reprises, ces deux conditions sont fondamentales, sinon aucun plan de répartition ne pourra jamais fonctionner.
Les nombreuses procédures judiciaires introduites dans le cadre du dossier des nuisances aériennes sont un mal nécessaire pour défendre les riverains, mais elles ne suffiront pas … les décisions prises ne sont pas toujours appliquées et sont en général le signal de départ pour la procédure NIMBY (« not in my backyard ») suivante, …
Des emplois doublés en 2040 ? C’est l’excuse principale invoquée par Brussels Airport pour faire passer son plan 2040 : le nombre d’emplois passerait selon ces plans à 120 000 en 2040 (pour 60 000 actuellement, en comptant également ceux qui sont créés de manière indirecte). Or, de nombreux emplois de manutention et de services dans ce secteur auront disparu bien avant cette date de 2040 puisque des robots se chargeront de ces tâches. Promettre 2 fois plus de jobs en 2040 si on laisse l’aéroport doubler ses activités est dans le meilleur des cas pratiquer la politique de l’autruche, et sinon, profondément malhonnête. Cela n’arrivera pas, et ce sont ceux-là même qui aujourd’hui proposent ces plans qui seront les premiers à pousser l’automatisation « pour rester compétitifs »
Force est de constater qu’à part de vagues promesses, le MR n’a rien fait de concret pour avancer dans la seule direction possible à court et moyen terme : la limitation du nombre de vols et l’interdiction des vols de nuit.
Un commentaire sur les nuisances dont on ne parle pas (encore) assez : la pollution par les particules ultra-fines émises par les avions. Les conséquences sur la santé sont encore mal connues, mais ce sera un aspect très important à considérer à l’avenir. Là encore, la seule solution à court et moyen terme est la limitation du nombre de vols.
Plus d’infos sur la page facebook de l’UBCNA.